Les listes de candidats ont été déposées, la
propagande électorale est en marche, chacun y va de son petit refrain
"votez pour ...", jusque là, c'est normal...
Mais quand
un certain syndicat commence à délirer en racontant n'importe quoi, on peu se
demander si c'est de l’ignorance (version sergent) ou du mensonge (version «Dirigeant bien-aimé»).
Dans un
tract récent, Mr AGDLF fait la déclaration suivante :
"...
lors des élections précédentes, dans un process validé par la CGT et la
CFE-CGC, quand un site n'avait pas de candidats, les salariés ne pouvaient pas
voter et par conséquent, ils ne pouvaient pas s'exprimer. Plus de 400 salariés
ont été ainsi privés de parole et, sans pouvoir s'exprimer, se sont retrouvés
avec des représentants parisiens..." [sic]
Est-ce que
nous travaillons bien dans la même entreprise ?
D'où lui
vient une idée aussi saugrenue ? Qui a été
privé de voter ?
Pour être
factuel, en 2011, sur les 10 sièges pourvus en National (sites de moins de 11
salariés ou en carence de candidats), 3 étaient occupés par des élus de
province (Tricastin, Tarbes et Revin). Il y en aurait eu d'avantage si des
candidats s'étaient portés volontaires.
Tous les
salariés de l'entreprise ont donc eu la possibilité de voter : sur 253
électeurs en national, 93 se sont exprimés dans les urnes.
Ces 253 électeurs étaient les salariés situés sur les sites de moins de 11 salariés (en IDF et en province) mais aussi des salariés situés sur des sites de plus de 11 salariés mais qui n'avaient pas de candidats locaux (Fontenay et Niort 2).
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