Vous êtes nombreux à nous interroger sur cette prime : sommes nous concernés, que dit la direction, etc. ?
Bien qu'il y ait obligation de conclure avant le 31 octobre, à ce jour, aucune négociation n'a été initiée par la direction. La question a été posée par des délégués du personnel mais la réponse a été repoussée. Bien que nous soyons plutôt septiques au sujet de cette prime, nous allons demander l'ouverture de négociations. Nous vous tiendrons informés de la réponse de la direction.
QUE DIT LA LOI ? (voir circulaire d'application)
Ce nouveau dispositif s'applique dès cette année, avec obligation de conclure avant le 31 octobre.
Qui est concerné ?
Devraient bénéficier de la prime, les salariés des entreprises employant plus de
50 salariés dont les dividendes sont en augmentation par rapport à la moyenne
des deux années précédentes.
Comment est fixé le
montant ?
Il doit être négocié (avant fin octobre pour 2011) avec les représentants
du personnel. L'accord devra être transmis à l'administration pour bénéficier des
exonérations de charges. En cas d'échec des négociations, le montant de la
prime est fixé unilatéralement par le chef d'entreprise. Aucun montant minimal
ne figure dans la loi, mais « il ne saurait être purement symbolique »,
précise la circulaire d'application. Il ne sera pas non plus nécessairement
uniforme et pourra varier, notamment en fonction du niveau de salaire. Tous les
salariés pourront bénéficier de la prime (CDI, CDD, apprentis, etc.) à
condition d'être dans l'entreprise depuis au moins 3 mois et d'avoir
travaillé pour celle-ci au cours de l'exercice au titre duquel les dividendes
sont attribués.
Quid des entreprises
appartenant à un groupe ?
Le calcul de l'évolution des dividendes se fait au niveau de l'entreprise
dominante du groupe. Si elle remplit les conditions, elle-même ainsi que toutes
ses filiales de droit français de plus de 50 salariés doivent verser la prime.
Par contre, si une des filiales du groupe remplit le critère d'augmentation des
dividendes mais pas l'entreprise dominante, alors la filiale concernée n'est
pas tenue de verser la prime. Si la société mère est située à l'étranger, le
critère du dividende s'apprécie au niveau de la filiale française. Enfin, le
montant de la prime peut différer entre filiales d'un même groupe.
Quel est le régime
fiscal ?
La prime est exonérée dans la limite d'un montant de 1.200 euros par
salarié et par an de toute cotisation ou contribution sociale, exception faite
de la CSG (7,5 %), de la CRDS (0,5 %) et du forfait social (6 % cette année, 8
% à partir de 2012). Néanmoins, elle reste imposable sur le revenu.
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