3000 manifestants à Carhaix le 2 novembre
mardi 5 novembre 2013
, par
Frédéric Dayan
Tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour
les bonnets rouges rassemblés à Quimper samedi dernier, les
organisations syndicales bretonnes de la CGT, FSU, Solidaires
réussissaient à rassembler 3000 salariés à Carhaix pour contribuer à
faire un choc de clarification face aux manipulations opérées par le
patronat, ainsi que par des forces politiques.
Voir en ligne : Les interventions des syndicats à la manifestation de Carhaix
La Cgt Bretagne qui s’en est réjouie dans un communiqué "réaffirme
que les choix à faire pour sortir la Bretagne de cette situation de
crise passent par une autre réponse aux attentes sociales, de la part du
patronat, comme des pouvoirs publics."
Elle réaffirme que la construction du pacte d’avenir pour la Bretagne
"doit commencer par l’arrêt immédiat des licenciements pour permettre un
dialogue constructif pour l’ensemble des salariés de la région.
Il ne peut y avoir de front commun entre les licenciés et les licencieurs." La Cgt Bretagne "regrette les débordements et la violence lors de la manifestation Quimpéroise, qui était malheureusement prévisible, et pour certains prémédités. (...)
La Cgt va poursuivre la mobilisation, dans l’unité syndicale la plus large, pour rassembler les salariés autour de leurs intérêts pour changer de cap, et s’engager vers le progrès social." Elle demande aux médias d’organiser un débat contradictoire avec les acteurs économiques et sociaux de la région dans le cadre des discussions sur le pacte d’avenir en Bretagne.
Enfin avec d’autres organisations syndicales, la CGT appelle "les salariés à poursuivre la mobilisation interprofessionnelle en manifestant le 23 novembre à Rennes pour le maintien et le développement de l’emploi et le maintien des sites de production."
Il ne peut y avoir de front commun entre les licenciés et les licencieurs." La Cgt Bretagne "regrette les débordements et la violence lors de la manifestation Quimpéroise, qui était malheureusement prévisible, et pour certains prémédités. (...)
La Cgt va poursuivre la mobilisation, dans l’unité syndicale la plus large, pour rassembler les salariés autour de leurs intérêts pour changer de cap, et s’engager vers le progrès social." Elle demande aux médias d’organiser un débat contradictoire avec les acteurs économiques et sociaux de la région dans le cadre des discussions sur le pacte d’avenir en Bretagne.
Enfin avec d’autres organisations syndicales, la CGT appelle "les salariés à poursuivre la mobilisation interprofessionnelle en manifestant le 23 novembre à Rennes pour le maintien et le développement de l’emploi et le maintien des sites de production."
1 commentaire:
Dans ce pays, on subventionne la médiocrité, et la FNSEA cautionne.
Subventionner des secteurs dans lesquels la guerre est perdue d'avance, nous ne serons jamais concurrentiels, alors que le créneau de la France ce sont les produits de qualité, de terroir, le respect de l'environnement.On fait croire aux consommateurs que ces produits sont abordables, dans la constitution de leur prix de vente on oublie juste d'ajouter ce qu'ils nous coutent en impots, plus les dégats sur l'environnement qui bien sur ne sont pas inclus, ils arrivent ensuite sur les impots locaux et nationaux.Bref, si on donne le vrai prix des produits, on peut parfois découvrir que l'industriel coute plus cher que le raisonné ! Et je n'ai pas parlé des couts sur la sécu via la dégradation de la santé des gens.La mondialisation alimentaire, en l'état, c'est laisser mettre des millions d'occidentaux au chomage, pour importer de la pourriture, quasi.Voir innombrables excellents reportages.Concurrencer la médiocrité, aucun interet, aucune valeur ajoutée, aucun challenge, aucune dignité, pas de quoi en etres fiers.La Bretagne et les Bretons valent plus que ses poulets industriels.S'abaisser à produire de la m..., c'est surement pas aller dans le sens de ses interets et de ceux de notre pays.La France a besoin d'argent, de lever des impots, c'est pas en s'entetant dans des productions déficitaires qui ne tiennent en l'air qu'à coup de subventions, que le pays va s'enrichir.Comment les banques peuvent laisser des producteurs s'endetter à ce point, comment peut-on laisser un simple producteur de lait qui travaille souvent à perte, contracter 2 millions d'€ de crédit ? Les dettes de toutes ces personnes qu'on a poussé dans une impasse, devraient etres éffacées et la FNSEA dissoute !
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