dimanche 25 décembre 2011

PSE : Pour ce qui est de la propagande anti CGT menée par les autres syndicats :

L'un des objectifs affiché par les 2 autres syndicats chez XGS est d'implanter leur suprématie en salissant certains représentants de la CGT et en tentant de les décrédibiliser, allant même jusqu'à tenir des propos diffamants ou en lançant des rumeurs infondées. Ils y dépensent d'ailleurs beaucoup d'énergie.
En ce qui nous concerne, nous n'avons jamais cherché à nuire à nos collègues CFTC et CGC. L'union des 3 syndicats aurait pu être un vrais atout pour les salariés si certains avaient mis leurs animosités personnelles ou leurs ambitions syndicales de côté.
Nous pouvons avoir des avis qui divergent, mais cela ne justifie en rien le manque de respect et la diffamation.

Les salariés de Lannion et de Mâcon ont été pris en otage des rivalités et luttes de pouvoir inter-syndicales menées par la CFTC.

Nous déplorons cette situation et nous avons tout fait pour préserver les salariés de ces conflits en évitant de mettre de l'huile sur le feu et en laissant glisser les attaques personnelles, rumeurs et autres bassesses dont nous étions les cibles.

Nous laissons à chacun le choix de ses convictions, préférences ou affinités. Nous continuerons, quant à nous, à lutter et à appliquer les principes fondamentaux de la CGT

vendredi 23 décembre 2011

PSE : procédures consultations terminées

Comme nous l'avons déjà exprimé à plusieurs reprises, nous dénonçons ce PSE, nous considérons qu'il n'est pas justifié, que les salariés XGS font les frais de décisions injustifiées du groupe et que tout n'a pas été fait pour sauvegarder leurs emplois.

Les conditions de départ proposées à ce jour à nos collègues ne sont pas à la hauteur du préjudice qu'ils vont subir suite à la perte de leur emplois.
Néanmoins, nous avons exploité jusqu'au bout tous les leviers dont nous disposions pour négocier les meilleures conditions de départ possibles. Les salariés de Mâcon se sont même mobilisés pendant 2 jours. Une mobilisation plus large et plus précoce aurait sans aucun doute permis d'obtenir des conditions de départ plus favorables. Mais certains se sont résignés, d'autres ont préféré écouter les conseils anti-grève d'autres syndicats.

Un choix à faire :
Notre première option était de bloquer les processus de consultation des instances, les conséquences possibles étaient les suivantes :
  • La procédure de licenciement était prolongée de 2 ou 3 mois et aboutissait quand même aux licenciements
  • La direction appliquait les mesures de départ telles qu'elles étaient annoncées avant les négociations (au raz des pâquerettes)
  • Les salariés portaient l'affaire en justice, ou pas : la procédure de 2 à 3 ans leur donnait raison, ou pas

Notre deuxième option était de ne pas bloquer les processus de consultation, les conséquences possibles étaient les suivantes :
  • La procédure de licenciement commençait en février
  • La direction appliquait les mesures de départ négociées avec les syndicats
  • Les salariés portaient l'affaire en justice, ou pas : la procédure de 2 à 3 ans leur donnait raison, ou pas
Mais quelle que soit l'option choisie, les postes seront supprimés et les salariés licenciés.
Les 22 et 23 décembre, nous avons donc décidé de ne pas faire obstacle aux processus de consultation des instances puisque nous arrivions au bout du bout. En notre âme et conscience, nous avons fait le choix qui nous a semblé le moins pire et nous l'assumons : soit nous laissions le processus se dérouler, soit les salariés concernés par le PSE perdaient le bénéfice de nos négociations.
Les salariés de Mâcon ont approuvé ce choix. Ceux de Lannion, très perturbés par une campagne de dénigrement menée par la CFTC contre la CGT, ne se sont pas positionnés massivement.

Certains prétendent que la direction n'a pas tout mis sur la table, c'est sûrement vrai. Mais quand on ne possède plus aucun levier pour négocier, on peut toujours taper du poing sur la table, ça ne sert à rien. Le principal rapport de force des syndicats, ce sont les salariés avant tout, c'est dommage que certains ne l'aient pas compris !

Tout au long des réunions liées au PSE, la CFTC (et la CFE-CGC) ont clairement exprimé à plusieurs reprises que l'un de leur principal objectif était de nuire à la carrière de certains représentants de la direction.
En ce qui nous concerne, la carrière de nos directeurs nous indiffèrent. Si l'un s'en va, un autre viendra et dans tous les cas, continuera de suivre les instructions du groupe.

Prochaine réunion de négociation le 3 janvier 2012

jeudi 22 décembre 2011

PSE : réunion du CHSCT

Aujourd'hui, à la majorité des membres, le CHSCT a voté le recours à un expert pour analyser l'impact des suppressions de postes sur les conditions de travail des salariés restants : 4 votes pour, 3 votes contre.
A ce jour, aucun expert n'ayant été nominativement désigné, nous ne savons donc pas dans quelles conditions se déroulera cette expertise. Nous laissons aux membres qui ont voté ce recours le soins de gérer leur décision.

A la majorité des membres, le CHSCT a remis un avis défavorable sur l'impact des suppressions de postes quant aux conditions de travail.
4 votes défavorables, 3 abstentions

Le CE devra se prononcer demain sur le livret social et sur le livret économique du PSE concernant la suppression de 11 postes à Mâcon et 18 postes à Lannion.

Les négociations devraient aboutir à un accord, ou pas, le 3 janvier 2012, l'application des points négociés dépendra de l'issue de la réunion de demain.

Nous ne pouvons pas indiquer sur ce blog les résultats actuels des négociations. Si vous souhaitez des informations précises, adressez-vous à vos délégués CGT locaux (Lannion et Mâcon).

mercredi 14 décembre 2011

PSE : nous restons mobilisés

Après 2 journées complètes de grève, les salariés de Mâcon on repris le travail aujourd'hui. 

Par ce mouvement, ils ont eu le courage et la détermination d'exprimer leurs inquiétudes pour leur avenir mais aussi leur colère...
Avec les salariés de Mâcon comme de Lannion, nous attendons des propositions concrètes de la part de la direction et nous restons mobilisés.

La CGT demeure ouverte aux négociations et réaffirme son soutien aux salariés concernés.

Les prochaines réunions de négociations sont prévues les 20 et 21 décembre.

lundi 12 décembre 2011

Une ch'tite grève ?

Le 12 décembre 2011, avec le soutien de la CGT, les salariés de Mâcon ont débrayé toute la journée

9 salariés sur 11 ont stoppé le travail et se sont rassemblé aujourd'hui sur leur site
... à suivre...


Nous appelons tous les salariés XGS à la solidarité : aujourd’hui c'est eux, demain ce sera peut-être vous !


Comme nous l’avons déjà annoncé, il n’y a pas de motif économique justifiant le plan social et la suppression des emplois de nos collègues. Les décisions de réorganisation prises par XEROX ont pour seul objectif d'améliorer sa marge. Les propositions d’indemnisation faites par la direction sont d’autant plus inacceptables pour nos collègues sacrifiés.

Les salariés de Mâcon et Lannion se sont dévoués pendant des années à leur entreprise, ils ont permis à Xerox/XGS de prospérer et de s'enrichir. Et au bout du compte, on leur donne un casse-croûte avec une petite larme à l'œil en disant "nous avons fait le maximum, désolé, tchao et bon vent".


Pourtant, le plan social en cours chez Xerox ne propose pas du tout les mêmes conditions à nos collègues commerciaux. Pourquoi les salariés XGS seraient-ils moins bien traités ? On nous répond que ce n'est pas comparable puisque les commerciaux licenciés ont des gros salaires et beaucoup d'ancienneté.


Mais si on peut donner 200.000 € à 1 seule personne licenciée chez Xerox, comment peut-on accepter qu'un collègue XGS parte avec seulement 8.000 € ? Ne sommes-nous pas aussi des employés Xerox ? 

Si Xerox a déjà budgétisé son enveloppe pour bâcler le PSE chez XGS, il va falloir la rallonger sérieusement, nous ne sommes pas des marchands de tapis
 

dimanche 11 décembre 2011

Avez-vous vu le GDOinfos ?

Cocorico, oyé oyé brave gens !

"Le contrat Energie est signé pour la 4e fois consécutive..."

C'est le titre d'un article paru dans le GDOinfos n°64, diffusé la semaine dernière sur l'ensemble des sites.
On s'y gargarise sur l'excellent travail des équipes commerciales et sur l'implication des équipes opérationnelles depuis 1998. Le DRO nommé responsable de ce contrat parle de sa carrière et de ce nouveau challenge...
A aucun moment, la suppression des postes de nos collègues n'est évoquée. Notre direction a t-elle opté pour la désinformation ?

Tout va bien brave gens, dormez tranquilles...
C'est quand même incroyable que notre direction ait l'indécence de publier cet article alors que nous sommes en plein plan social qui vise justement, ces équipes opérationnelles  qui se sont tant impliquées et sans qui, ce "succès" n'aurait pas été possible.
A se demander s'ils réalisent que 28 personnes vont être virées dont 11 sur ce super nouveau contrat. C'est de la provocation, de l'inconscience ou de la bêtise ? On se le demande.
Ce qui est troublant, c'est que ce dernier GDOinfos ne liste pas les salariés sortants, est ce qu'il y en aurait trop pour que ça tienne sur 1 seule feuille ?
Et parallèlement, on apprend que sur d'autres sites, certains salariés de plus de 50 ans se voient proposé lors de leur AFO, l'opportunité de quitter l'entreprise, moyennant finances...
ça dégraisse, ça dégraisse, zouh !

Lettre ouverte à M. le Directeur Régional de Lannion

Monsieur le directeur

Suite à la réunion d'information de la CGT de vendredi, vos différentes remontrances m'ont été remontées par nos déléguées :

Concernant le point sur notre refus de la présence des CCO à la réunion

Vous semblez très peiné que les CCO de Lannion n’aient pas été invités à la réunion de la CGT. Sachez pourtant que n'ayant pas de candidats dans le collège cadre aux élections, la CGT représente, avant tout, les employés et les agents de maitrise.
Si nous avions eu des candidats cadres, je suis sûre que vous auriez voté pour la CGT, c'est bien dommage !
Mais ne soyez pas triste, nous pouvons bien sur défendre les cadres et nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises. La CGT accueille toutes les bonnes volontés, les cadres y sont les bienvenus ; mais hélas, aucun des CCO de Lannion n’a jamais manifesté son soutien ou sa sympathie à l’égard de la CGT à ce jour.

Vous sous-entendez que l'exclusion des CCO de cette réunion serait de la discrimination. Je vous rappelle que les CCO et DRO sont certes des salariés, mais qu'ils représentent avant tout la direction. Ils peuvent sanctionner ou virer, et à ma connaissance, ce n'est pas réciproque.
Les opérateurs, les responsables et chefs de production sont-ils invités à vos réunions de managers ? NON ? pourtant, ce sont des salariés avant tout !
mais alors, ce serait de la discrimination ?

De plus, à ma connaissance, les CCO ne sont pas personnellement concernés par le PSE, leurs poste ne sont pas supprimés (pour l'instant). Donc cette réunion ne les regardait pas, en tant que salariés !
Nous comprenons que leur position n’est pas des plus confortables en ce moment. Mais nous ne doutons pas de leur compassion pour ceux qui vont perdre leur emploi et pour l’instant, nous n’avons aucun grief à leur égard.
Vous savez pertinemment que les salariés avaient besoin d'informations et que la présence des CCO ne leur auraient pas permis de s'exprimer librement. Mais peut être que c'est ce que vous auriez voulu ?
Et enfin, si c'est votre curiosité qui a été frustrée, cela ne m'inquiète pas, vous êtes déjà certainement informé des débats qui ont eu lieu et des points qui ont été évoqués lors de cette réunion !


Concernant le fait de décompter du temps de travail à ceux qui ont participé à cette réunion :

Si vous décidez de déduire du temps de travail aux participants, il va falloir être très précis et appliquer ces déductions à tous au prorata du temps passé par chaque personne ayant participé à la réunion CGT.
Il va falloir aussi appliquer ce décompte pour toutes les réunions organisées par la CFTC au cours de ces dernières semaines. Sinon, des mauvaises langues pourraient dire que c'est du favoritisme et de la discrimination.

Je vous rappelle enfin que 18 personnes vont perdre leur emploi et qu'il me semble indécent et d'assez mauvais goût de compter les minutes et le manque à gagner pour Xerox !

Mais faites donc ce que votre pouvoir de direction et votre conscience vous dictent

pour la CGT
Marianne Caulier

vendredi 9 décembre 2011

plan de départs volontaires : un dispositif ambigü

Dans son PSE, la direction XGS propose des conditions de départ volontaire qui à première vue, semblent bien plus avantageuses que le licenciement économique.

Le départ volontaire de subtitution est un dispositif permettant à un salarié non visé par les critères de licenciement économique de se porter volontaire au départ, permettant ainsi de libérer un emploi pour le collègue dont le poste est supprimé.

mais attention...
Progrès pour les uns, hypocrisie pour les autres : l’appel au volontariat, très en vogue actuellement, est à double tranchant pour les salariés.

Tout d'abord, il n'est applicable que si le salarié volontaire a un vrais projet en dehors de l'entreprise et que celui dont le poste est supprimé est interessé par le poste libéré.

De plus, le volontariat suppose que le salarié ait un choix. Il ne peut donc pas s’appliquer à une fermeture de site ou aux seuls salariés dont les emplois sont supprimés.

Outre le fait qu’il n'apporte pas les mêmes avantages de départ que le licenciement économique (congés de reclassement, délais de carence à Pôle emplois, charges sociales, impôts...), il exclue quasiment toute possibilité de recours devant les prud’hommes pour  contester son licenciement.
Ne cédez pas aux sirènes du départ volontaire proposé dans le PSE XGS, consultez-nous avant de lever le doigt !

2e réunion de négociation du PSE chez XGS

lors de la réunion du 8 décembre, la délégation CGT a quitté la table des négociations

L’expert du CE a conclu qu’il n’y avait pas de motif économique à ce plan social.  Les propositions d’indemnisation faites par la direction sont d’autant plus inacceptables pour nos collègues sacrifiés aux profits de notre maison mère Xerox !
à suivre ...