vendredi 23 décembre 2011

PSE : procédures consultations terminées

Comme nous l'avons déjà exprimé à plusieurs reprises, nous dénonçons ce PSE, nous considérons qu'il n'est pas justifié, que les salariés XGS font les frais de décisions injustifiées du groupe et que tout n'a pas été fait pour sauvegarder leurs emplois.

Les conditions de départ proposées à ce jour à nos collègues ne sont pas à la hauteur du préjudice qu'ils vont subir suite à la perte de leur emplois.
Néanmoins, nous avons exploité jusqu'au bout tous les leviers dont nous disposions pour négocier les meilleures conditions de départ possibles. Les salariés de Mâcon se sont même mobilisés pendant 2 jours. Une mobilisation plus large et plus précoce aurait sans aucun doute permis d'obtenir des conditions de départ plus favorables. Mais certains se sont résignés, d'autres ont préféré écouter les conseils anti-grève d'autres syndicats.

Un choix à faire :
Notre première option était de bloquer les processus de consultation des instances, les conséquences possibles étaient les suivantes :
  • La procédure de licenciement était prolongée de 2 ou 3 mois et aboutissait quand même aux licenciements
  • La direction appliquait les mesures de départ telles qu'elles étaient annoncées avant les négociations (au raz des pâquerettes)
  • Les salariés portaient l'affaire en justice, ou pas : la procédure de 2 à 3 ans leur donnait raison, ou pas

Notre deuxième option était de ne pas bloquer les processus de consultation, les conséquences possibles étaient les suivantes :
  • La procédure de licenciement commençait en février
  • La direction appliquait les mesures de départ négociées avec les syndicats
  • Les salariés portaient l'affaire en justice, ou pas : la procédure de 2 à 3 ans leur donnait raison, ou pas
Mais quelle que soit l'option choisie, les postes seront supprimés et les salariés licenciés.
Les 22 et 23 décembre, nous avons donc décidé de ne pas faire obstacle aux processus de consultation des instances puisque nous arrivions au bout du bout. En notre âme et conscience, nous avons fait le choix qui nous a semblé le moins pire et nous l'assumons : soit nous laissions le processus se dérouler, soit les salariés concernés par le PSE perdaient le bénéfice de nos négociations.
Les salariés de Mâcon ont approuvé ce choix. Ceux de Lannion, très perturbés par une campagne de dénigrement menée par la CFTC contre la CGT, ne se sont pas positionnés massivement.

Certains prétendent que la direction n'a pas tout mis sur la table, c'est sûrement vrai. Mais quand on ne possède plus aucun levier pour négocier, on peut toujours taper du poing sur la table, ça ne sert à rien. Le principal rapport de force des syndicats, ce sont les salariés avant tout, c'est dommage que certains ne l'aient pas compris !

Tout au long des réunions liées au PSE, la CFTC (et la CFE-CGC) ont clairement exprimé à plusieurs reprises que l'un de leur principal objectif était de nuire à la carrière de certains représentants de la direction.
En ce qui nous concerne, la carrière de nos directeurs nous indiffèrent. Si l'un s'en va, un autre viendra et dans tous les cas, continuera de suivre les instructions du groupe.

Prochaine réunion de négociation le 3 janvier 2012

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Aujourd'hui c'est Noël, merci pour le CE des 30 € de cadeaux enfants et merci des 100€ de cadeaux pour les adultes et merci surtout de ce battre pour obtenir le maximum d'argent pour que mes enfants puissent continuer à me regarder avec fiétée. Je sais que j'aurais vraiment du mal à retrouver du travail surtout dans ma région. Je compte vraiment sur vous la CGT.