lundi 13 avril 2015

NAO 2015 - épisode 1



Lors de la 1ere réunion NAO, le 16 mars, la délégation CGT a demandé à la direction de lui communiquer le budget alloué par la maison mère pour traiter la politique salariale 2015. La direction a répondu qu’il est de 1,2%.


Revendications de la CGT
  • Augmentation générale du salaire de 8% pour tous les salariés
  • Tickets restaurant : 8€/jour (60%/40%)      XGS = 4,80€   -   salarié = 3,20€
  • Prime mensuelle pour la reconnaissance de la polyvalence 100€ /mois
  • Prime d’ancienneté de 1% du salaire à partir de 3 ans d’ancienneté (+1% chaque année)
  • Promotions systématique des salariés tous les 3 ans
  • Augmentation systématique dès l’élargissement des fonctions 
  • Primes de pénibilité de 50 € /mois pour les salariés travaillant dans des locaux aveugles ou second jour + pause rémunérée supplémentaire de 15 mn / jour.
  • Augmentation de la subvention CE œuvres sociales de 1% soit 2% en tout
  • Enfants malades : Etendre jusqu’à 16 ans pour maladie
  • Enfants malades : Etendre jusqu’à 18 ans pour hospitalisation
  • Enfants malades : Possibilité de cumuler les jours non utilisés sur 3 ans
  • Journée solidarité offerte pas l’entreprise
  • Déplafonner le congé d’ancienneté (20 ans aujourd’hui)
  • Augmentation du budget de formation syndicale et sociale équivalent à 5 jours de formation par mandat (titulaires et suppléants) et par an


La CFTC, quant à elle, propose la mise en place d’une prime annuelle pour les salariés dépassant chaque mois les plafonds des quotas.
La CGT est totalement opposée à des mesures dont l’objectif serait d’inciter les salariés à augmenter leurs cadences en les faisant courir après une prime hypothétique. C’est la porte ouverte à toute sorte de problèmes tels que conflits, fatigue, stress, maladies professionnelles, etc.
Cette revendication du délégué syndical est tout de même étonnante, de la part de quelqu'un qui prétend se soucier de la santé des salariés.

Il a par ailleurs demandé une augmentation générale des minimas de 2%. Outre le fait que cette revendication est au ras des pâquerettes (environ 23€ net pour les plus bas salaires), elle est étrangement comparable à ce qui a été proposé par la direction.
C’est dans la lignée de ce délégué qui a signé la NAO en 2014 alors que la politique salariale était gelée et est laborieusement montée à 0,5% par l’effet de l’égalité femmes/hommes (qui est une obligation légale).
 

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