mercredi 20 mai 2015

Stupide ou menteur ?


Les listes de candidats ont été déposées, la propagande électorale est en marche, chacun y va de son petit refrain "votez pour ...", jusque là, c'est normal...

Mais quand un certain syndicat commence à délirer en racontant n'importe quoi, on peu se demander si c'est de l’ignorance (version sergent) ou du mensonge (version «Dirigeant bien-aimé»).

Dans un tract récent, Mr AGDLF fait la déclaration suivante  : 
"... lors des élections précédentes, dans un process validé par la CGT et la CFE-CGC, quand un site n'avait pas de candidats, les salariés ne pouvaient pas voter et par conséquent, ils ne pouvaient pas s'exprimer. Plus de 400 salariés ont été ainsi privés de parole et, sans pouvoir s'exprimer, se sont retrouvés avec des représentants parisiens..." [sic]

Est-ce que nous travaillons bien dans la même entreprise ? 

D'où lui vient une idée aussi saugrenue  ?  Qui a été privé de voter ?

Pour être factuel, en 2011, sur les 10 sièges pourvus en National (sites de moins de 11 salariés ou en carence de candidats), 3 étaient occupés par des élus de province (Tricastin, Tarbes et Revin). Il y en aurait eu d'avantage si des candidats s'étaient portés volontaires.

Tous les salariés de l'entreprise ont donc eu la possibilité de voter : sur 253 électeurs en national, 93 se sont exprimés dans les urnes.
Ces 253 électeurs étaient les salariés situés sur les sites de moins de 11 salariés (en IDF et en province) mais aussi des salariés situés sur des sites de plus de 11 salariés mais qui n'avaient pas de candidats locaux (Fontenay et Niort 2). 

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