vendredi 12 novembre 2010

Notre entreprise est-elle une secte ?


L’éthique est une science qui définit ce que sont le bien et le mal (voir tract CGT diffusé sur les sites)

Voici lancée la nouvelle campagne d’adhésion aux valeurs morales décrétées par l’entreprise. Il s’agit bien d’y adhérer et non pas d’attester en avoir pris connaissance.

Ce n’est pourtant pas à l’entreprise qui nous emploie de nous dicter ses propres codes de morale et d’éthique. En France, le travailleur est lié à son employeur par son contrat de travail, le règlement intérieur et le droit du travail français, ni plus, ni moins. Peu importent le contenu et les bonnes intentions affichées, ce n’est pas à notre entreprise de guider nos consciences.

Les règles éthiques ou la politique du « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais »

Refusons d’adhérer et de cautionner ce système hypocrite qui n’est pas régi par le droit français et qui n’est appliqué par nos dirigeants que quand ça les arrange

2 commentaires:

largo a dit…

Il existe aussi un éthique de production qui est défini comme suit :
Le domaine de l'éthique des affaires traite pour une entreprise de son devoir de s'assurer que ses produits et ses processus de productions ne sont pas nuisibles. Certains des dilemmes les plus criants dans ce domaine proviennent du fait que tout produit ou processus de production comprend généralement un certain degré de danger, et qu'il est difficile de définir un degré de permissivité, ou encore que ce degré de permissivité peut dépendre d'éléments changeants comme l'état des technologies de prévention, ou le niveau (évolutif) du type de risque acceptable ou non.

largo a dit…

Un autre avis d'un écrivain sur l'éthique des affaires:
Le travail est pour l’homme, et non l’homme pour le travail. La première conséquence est que l’intérêt des actionnaires doit laisser la priorité aux intérêts des travailleurs. Les premiers fournissent à l’entreprise une capacité financière, tandis que les seconds investissent leurs vies. La forme sauvage du capitalisme, ou l’inversion de l’ordre éthique, procède d’une idéologie matérialiste qui considère l’homme comme un moyen, autrement dit, une chose. C’est ainsi que l’individu devient « une charge fixe », que l’on essaie de minimiser en faisant appel à une « fourniture de main d’œuvre extérieure », par le biais de sociétés d’intérim en charge de stocker et de commercialiser « la force de travail