samedi 29 janvier 2011

Modèle A : Pour les sites BPS (numérisation)

les critères sont :
Productivité + Qualité + Assiduité
+ Marge du site


Même si vous atteignez vos quotas et faites peu d’erreurs, vous pouvez être pénalisé par une absence ou pire encore, par le fait que la marge du site est en baisse. Le travail d’équipe et la solidarité sont abolis, c’est la performance individuelle qui prime avant tout. Cette course à la performance individuelle va détériorer les conditions de travail et nous diviser.

  • Certains ne prendront plus leur pause pour atteindre les quotas ;
  • Les absents ne seront plus remplacés, les intérimaires seront « remerciés » ;
  • Des heures supplémentaires pour rattraper les quotas ne seront pas payées car non demandées ;
  • La moindre absence impactera la prime, anéantissant tous les efforts précédents ;
  • Des personnes plus âgées ou en moins bonne santé ne pourront pas atteindre les objectifs ;
  • Ceux qui n’atteindront pas les objectifs seront sur le banc de touche, montrés du doigt, convoqués ;
  • Les erreurs de reporting des quotas seront considérées comme de la fraude et sanctionnées ;
  • Les relations entre collègues vont se détériorer ;
  • La répétitivité des gestes va générer usure et maladies professionnelles
  • Des investissements nécessaires (travaux, matériels, formation, remplacement des absents, etc) pénaliseront la marge du site et par conséquent les primes…

Modèle B : Pour les autres sites

les critères sont :
Qualité (ENS) + Assiduité + Marge du site

Les critères de l’ENS demeurent ; Si la marge augmente, vous pourrez gagner plus. La marge est un élément très fluctuant sur lequel les opérateurs n’ont pas la main. Le levier principal est la baisse de la masse salariale et des effectifs = remplacement des absents, heures supplémentaires, etc.

L’autre levier concerne les achats. Or, c’est Xerox qui nous impose les fournisseurs et pas forcément les moins chers !

Par ailleurs, on nous dit que la marge est un élément confidentiel qui ne sera pas communiqué, nous n’aurons aucun moyen de vérifier. Ce manque de transparence ne peut que renforcer notre méfiance et notre scepticisme.

vendredi 14 janvier 2011

Sur la nomination d'un nouveau Directeur Général

"Xerox France vient de rendre officielle la nomination de Patrice Vidal, 46 ans, aux postes de Directeur Top Account et de Directeur Général GDO (Global Document Outsourcing). Patrice Vidal rejoint le Comité Exécutif de Xerox et succède à Loïc le Cam"

http://www.channelnews.fr/talents/nominations/8566-patrice-vidal-prend-du-galon-chez-xerox.html
ou ...
http://www.channelinsider.fr/fr/actualite/2011/01/11/xerox_france___patrice_vidal_devient_directeur_grands_comptes_et_directeur_general__de_la_division_global_document_outsourcing_

Directeur TOP ACCOUNT : nous ne savons pas ce que cela veut dire, la google traduction dit "TOP COMPTE", ça ne nous éclaire pas plus.

Directeur Général GDO : là on comprend mieux, ...mais, qui est ce Gédéon ?

Gédéon est-il notre nouveau directeur ? jamais entendu parler !

Quant à l'entreprise Xerox General Services, on ne sait pas où elle est passée celle là, on n'en parle plus du tout, aurions nous disparu dans les stratosphères Xeroxienes ?

Bizarre bizarre

Le protocole électoral : toujours pas signé

Nous avions annoncé que le processus électoral débuterait en janvier 2011, malheureusement, le protocole électoral n'est toujours pas signé

Du point de vue de la CGT, les seuls points restant à conclure sont les suivants :
  • Nous considèrons que les cadres représentant la direction sur les sites et ayant le pouvoir de sanctionner, promouvoir, augmenter ou recruter ne sont pas éligibles aux élections délégués du personnel
  • Il est possible de prévoir le remplacement d'un élu démissionnaire par un candidat présenté sur les listes électorales mais non élu. La CGT accepte ce principe à l'unique condition que ces non élus bénéficient de la même protection que les élus pendant toute la durée des mandats
  • La CGT demande que la durée du mandat soit portée à 3 ans au lieu de 4 ans
La CFE-CGC quant à elle n'a pas encore exprimé ses remarques ou revendications sur la rédaction de ce protocole.
Par contre, nous vous confirmons que les élections DP auront lieu pour tous les sites regroupant au moins 11 salariés et que l'inspection du travail a confirmé que les salariés aux coefficients 3.2-450 et 3.3-500 sont bien dans le collège agent de maîtrise.
Certains salariés nous ont déjà fait part de leurs souhaits de se présenter sur les listes CGT. Nous vous invitons à en faire autant dés maintenant, cela nous permettra de nous préparer et de chercher des candidats sur les sites où personne ne se sera manifesté.
Pour les délégués du personnel, voici la configuration à ce jour, cela peut évoluer en plus ou en moins mais c'est à peu près la représentation qu'il y aura sur les sites. Si vous voulez des précisions, contactez-nous.

Comité d'entreprise (national)
Collège employé : 5 titulaires + 5 suppléants
Collège agent de maîtrise : 2 titulaires + 2 suppléants
Collège cadre : 1 titulaire + 1 suppléant

Nous vous tiendrons informés dés que la situation sera débloquée, nous l'espérons d'ici la semaine prochaine.

jeudi 13 janvier 2011

Contrôle du temps de travail

Le contrôle du temps de travail permet à l'entreprise comme aux salariés de faire valoir leur droits, notamment en cas de litige sur l'existence d'heures supplémentaires

En janvier 2011, la direction a diffusé une nouvelle procédure concernant le suivi de vos horaires de travail. Cette procédure fait suite à une demande de la CGT qui a exigé l'application de la loi au sujet du contrôle du temps de travail.

Le contrôle du temps de travail varie selon plusieurs cas de figure :

  • Salariés soumis à un horaire collectif : L'article D3171-1 du Code du travail fait obligation au chef d'établissement d'établir et d'afficher un document indiquant les heures de début et de fin de chaque période de travail. L'établissement de l’horaire collectif est soumis à l'avis du Comité d’Entreprise et transmis à l'inspection du travail. Ce document est affiché sur chaque lieu de travail.
    Il en est de même pour les salariés travaillant en équipe par roulement ou par cycle : la liste des salariés de chaque équipe, la répartition de la durée du travail dans les cycles et les horaires de chaque salariés sont affichés. Toute modification d'horaire doit donner lieu, avant sa mise en service, à une rectification affichée dans les mêmes conditions.
  • Salariés soumis à un horaire individualisé : pour les salariés non soumis à des horaires collectifs, l’article D3171-8 du Code du travail oblige à un décompte individuel quotidien et un récapitulatif hebdomadaire de la durée du travail (heures de début et de fin de chaque période de travail). Il n’y a pas condition de forme particulière qui soit imposée, mais il s’agit en général de fiches de temps individuelles remplies et signées par le salarié, qui sont ensuite émargées et validées par l’employeur.
  • Salariés soumis à un forfait en heures sur l'année : pour ces salariés, l’article L3121-42 prévoit que l’employeur fournisse tous documents permettant de comptabiliser les heures de travail accomplies. Ce type de forfait n’exonère pas l’employeur du contrôle du temps de travail de ses salariés.
  • Salariés soumis à un forfait en jours : En vertu de l’article D3171-10, la durée du travail est décomptée chaque année par récapitulation du nombre de journées ou demi-journées travaillées par chaque salarié soumis à ce type de forfait.
A quoi sert le contrôle du temps de travail ?

Depuis plusieurs années, la CGT remonte de nombreuses questions en réunion DP au sujet de la déclaration des heures supplémentaires : étalement des heures supplémentaires hebdomadaires sur plusieurs semaines, majorations inapropriées (25% au lieu de 50% à partir de 43 heures hebdomadaires), dépassement des contingents, heures payées plusieurs mois aprés leur réalisation, incompréhension des bulletins de paie, heures non déclarées sur certains sites, ...
Nous considérons que le seul moyen de neutraliser tous ces dysfonctionnements est la mise en place du suivi du temps de travail.
Sur certains sites, ce sera un système de pointeuses, cela n'empêche pas de demander le récapitulatif de vos pointages mensuels.
D'autre part, exigez de vos managers le double de la déclaration de vos heures supplémentaires envoyés au service du personnel pour application sur vos feuilles de paie.
Nous vous conseillons vivement de garder tous les doubles de vos feuilles d'heures signées par votre manager. On ne sait jamais !

lundi 10 janvier 2011

Augmentations des minimas

Suite à la communication faite par la CGT à travers les questions DP de novembre, le tract et l’article posté sur le blog « les minimas nouveaux sont arrivés », la direction à décidé d’appliquer les augmentations Syntec de décembre 2010, en plus des augmentations au mérite distribuées en octobre 2010.
Nous sommes satisfaits que la direction ait entendu et pris en compte vos revendications que nous lui avons relayées.
Cependant, nous sommes encore bien loin d'une politique salariale acceptable. La CGT est à vos côtés pour lutter contre l'injustice et l'arbitraire.
Rejoignez-nous, nous serons plus forts

Les absences qui n'impactent pas l'ancienneté

De nombreux avantages sociaux ou règles d’entreprise sont conditionnés par des critères d’ancienneté :
  • 3 jours de carences en cas d'arrêt maladie : maintien par XGS si 1 an d’ancienneté
  • Acquisition des jours d’ancienneté : 1 jour tous les 5 ans, plafonné à 20 ans (4 jours)
  • Garantie d'absence maladie : maintien rémunération jusqu'à prise en charge par régime de prévoyance : à partir du 31e jour de maladie : 80% si moins de 5 ans d’ancienneté, 100% si plus de 5 ans d’ancienneté
  • Elections professionnelles : éligibilité : 1 an d’ancienneté - électorat : 3 mois d’ancienneté
  • Maternité : maintien intégral des appointements pendant la durée du congé légal si plus de 1 an d’ancienneté
  • Indemnité de licenciement : calculée selon l’ancienneté
  • Indemnité de départ à la retraite : calculée selon l’ancienneté
  • Durée du préavis : calculée selon l’ancienneté
Or, la CGT a découvert que chez XGS, certaines absences sont indument déduites de l’ancienneté depuis des années. Pourtant, selon Syntec, les absences suivantes n’impactent pas l’ancienneté :
  • Maladies, accidents, maternités (à l'exclusion des périodes d'incapacité de travail ininterrompue supérieure ou égale à 6 mois pendant lesquelles le contrat de travail est suspendu) ;
  • Congés de formation ;
  • Congés annuels ou congés exceptionnels de courte durée résultant d'un commun accord entre les parties ;
  • Détachements auprès d'une filiale ;
Les autres interruptions du contrat donnent droit, selon les dispositions du code du travail, au maintien à tout ou partie de l'ancienneté.
Nous avons demandé que toutes les conséquences de cette erreur soient rectifiées pour tous les salariés concernés sur 5 ans .
Reconnaissant son erreur, la direction s’est engagée à procéder aux régularisations nécessaires sur les 5 dernières années. Les salariés ayant quitté l’entreprise et ayant été lésés dans le calcul de leur solde de tout compte sont aussi concernés.

N’hésitez pas à nous contacter si besoin.

lundi 27 décembre 2010

Attention : verglas

Suite aux conditions climatiques, certains salariés n'ont pas pu se rendre au travail, (neige, verglas, panne de voiture). Cela a ainsi évité un certain nombre d'accidents de trajet ou de travail qui auraient été bien plus pénalisant pour l'entreprise qu'une absence d'une journée. Mais la sécurité des travailleurs semble bien secondaire comparée aux enjeux de productivité dont notre entreprise nous chante les vertus.

Ces absences imprévisibles et justifiées  ne sont bien sûr pas rémunérées. Sur certains sites, il a été proposé de déduire ces absences des congés payés (quand il en reste). C'est un moindre mal.
Par contre, sur d'autres sites, il a été décidé unilatéralement de les décompter en journée sans solde. Bien que ce soit légal, cela démontre une fois de plus la grande considération que XGS accorde à ses employés, surtout ceux qui ont les plus bas salaires. Il va de soi que ces absences pénaliseront aussi la prime IPS pour ceux qui l'ont déjà.

Par ailleurs, nous avons appris que certains responsables demandent aux salariés qui ont subi ces absences de rattraper cette journée d'absence en faisant des heures supplémentaires non majorées la semaine suivante. Alors là, ce n'est plus légal du tout !

Les heures supplémentaires se déclenchent dès que le temps de travail hebdomadaire est dépassé , dans la plupart des cas, 35 heures par semaine.
Si on vous demande de faire des heures supplémentaires au cours de la semaine où vous avez été absent, tant que ça ne dépasse pas 35 heures en tout sur la semaine, ces heures ne sont pas majorées, c'est normal.

Par contre, si on vous demande de les effectuer la semaine suivante pour récupérer une absence de la semaine précédente, dans ce cas, les heures doivent être majorées de 25%.

Une journée d'heures supplémentaires, ça représente :
- en récupération : 7 heures +  1h45mn (25%) = 8h45 mn
- en salaire : par exemple pour un salaire de 9,20 € de l' heure : 64,40 € (7h) + 16,10 € (25%) = 80,50 €
Alors attention, ne vous faites pas avoir !

Nous communiquerons trés bientôt sur cette nouvelle prime qui va remplacer l'ENS et doit être généralisée sur les sites à partir de janvier 2011.

mercredi 24 novembre 2010

suite de la réunion DP du 22 novembre

La direction a refusé de répondre à nos question concernant les augmentations des minimas Syntec, argant qu'elle n'avait pas eu le temps de communiquer sur le sujet. Nous ne pouvons donc pas encore vous transmettre sa position.

Néanmoins, depuis plusieurs années, nous demandons à la direction de nous expliquer quels sont les critères objectifs permettant de définir un salarié méritant, ou plus précisément, un salarié non méritant.

Les réponses données par la direction sur ce sujet sont de ce style : « Il appartient aux managers (N+1 et N+2) d’apprécier les collaborateurs au regard des performances techniques, comportementales et leurs contributions significative aux enjeux et de déterminer ainsi les collaborateurs qu’ils souhaitent reconnaître au titre de la politique salariale au mérite...» (voir PV DP du mois de septembre 2010)

Dans cette réponse sibylline, nous ne voyons aucun critère objectif, le manager a tout pouvoir sur notre pouvoir d’achat.

Cela signifie que pour être considéré comme salarié méritant, il faut avoir la chance d’avoir un manager juste et intègre. Si ce n'est pas le cas, il faudra bien lui lécher les bottes, être toujours prêt à donner de sa personne, courber l’échine, ne jamais rien réclamer... Il nous faudra démontrer à quel point nous méritons une augmentation de 30 € tous les 3 ans, si tout va bien. Mais attention, rien n’est jamais sûr chez XGS…

La CGT considère que la politique salariale chez XGS est absurde et ne peut que générer iniquité, colère et frustration. Ce manque de considération pour notre travail et nos efforts perdurera aussi longtemps que nous continuerons de l'accepter et de faire le dos rond.

Réveillez-vous !
Refusez la politique de l'arbitraire et du mépris
Rejoignez la CGT, nous serons plus forts

vendredi 19 novembre 2010

Les minimas nouveaux sont arrivés !

Les nouveaux minimas Syntec, applicables au 1er décembre 2010, vont neutraliser les maigres augmentations au mérite distribuées en octobre 2010

Exemple : Un salarié échelon 1.3.1-220 (minima de 1.364,05 €) reçoit une augmentation au mérite de 30 € en octobre 2010. Au 1er décembre 2010, le nouveau minima Syntec applicable passe à : 1.391,30 € soit une différence de 27,25 € en plus. L’augmentation au mérite de 30 € qu’il a reçu en octobre est donc annihilée par la revalorisation Syntec. Méritant ou pas, tout le monde va être logé à la même enseigne.

Lors de la réunion DP du 22 novembre 2010, nous poserons à la direction les questions suivantes :
  • les salariés ayant reçu une augmentation au mérite en octobre 2010, bénéficieront-ils quand même des augmentations syntec prévues pour décembre 2010, en plus de leur augmentation au mérite ?
  • l’application de l’augmentation des minimas sera-t-elle répercutée, comme cela a été promis par la DRH, aux salariés qui ont vu leur salaire augmenté de 8,33% du fait de l’intégration du 13e mois dans leur salaire en 2007 ?
  • Ceux qui ont reçu des primes au mérite sont favorisés par rapport à ceux qui ont reçu une augmentation au mérite, puisque 1 mois après, ils vont toucher le même salaire que leurs collègues augmentés sauf qu’ils ont la prime en plus. Que compte faire la direction ?
La CGT considère que la politique salariale chez XGS est absurde et ne peut que générer colère, iniquité et frustration. Nous espérons que les réponses de la direction à ces questions sauront démentir ces abérrations, nous vous les communiquerons sur ce blog.

Comparatif et différence entre les anciens et les nouveaux minimas


vendredi 12 novembre 2010

Notre entreprise est-elle une secte ?


L’éthique est une science qui définit ce que sont le bien et le mal (voir tract CGT diffusé sur les sites)

Voici lancée la nouvelle campagne d’adhésion aux valeurs morales décrétées par l’entreprise. Il s’agit bien d’y adhérer et non pas d’attester en avoir pris connaissance.

Ce n’est pourtant pas à l’entreprise qui nous emploie de nous dicter ses propres codes de morale et d’éthique. En France, le travailleur est lié à son employeur par son contrat de travail, le règlement intérieur et le droit du travail français, ni plus, ni moins. Peu importent le contenu et les bonnes intentions affichées, ce n’est pas à notre entreprise de guider nos consciences.

Les règles éthiques ou la politique du « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais »

Refusons d’adhérer et de cautionner ce système hypocrite qui n’est pas régi par le droit français et qui n’est appliqué par nos dirigeants que quand ça les arrange

Respect de l’accord sur le travail de nuit et régularisation rétroactive des majorations dues

On nous parle d'éthique, pourtant, l’accord sur le travail de nuit n’est pas respecté depuis sa signature. Ce point a été remonté plusieurs fois par la CGT lors des réunions DP. La direction fait la sourde oreille.

Les plannings sont modifiés chaque semaine et non planifiés 6 mois à l’avance et/ou sur 3 semaines consécutives, comme le prévoit l’accord sur le travail de nuit signé en janvier 2004 : les heures sont donc payées à 25 % en travail de nuit habituel au lieu de 50% en exceptionnel.

La CGT exige l’application de l’accord et la régularisation rétroactive des majorations dues sur les 5 dernières années pour tous les travailleurs de nuit et en particulier pour Mâcon, Bourges et Morangis.