Le concept de ces nouvelles primes : travailler plus pour faire gagner plus à l'entreprise pour peut être gagner plus. Or, depuis plusieurs années, la direction réduit ou supprime des primes (souvenez-vous l'ENS à 150 € et le 13e mois).
Sous prétexte de permettre aux salariés de gagner plus, les critères de cette prime sont complètement modifiés et revus à la hausse.
Lors de la mise en place de tests à Villepinte, les quotas ont subitement augmenté. Des salariés qui dépassaient les quotas de 15 à 20% n’arrivent même plus à atteindre les 100%.
La direction veut diviser les salariés en les mettant en compétition !
Cette course à la performance individuelle va détériorer les conditions de travail :
- Certains ne prendront plus leur pause pour pouvoir atteindre les quotas,
- Les absents ne seront plus remplacés par des intérimaires,
- Les heures supplémentaires réalisées pour rattraper les quotas ne seront pas déclarées car non demandées par les managers,
- Les maladies professionnelles et accidents de travail vont augmenter,
- Les dépressions et le stress aussi,
- Des personnes plus âgées ou en moins bonne santé que leurs collègues n’auront plus aucune chance d’atteindre ces objectifs,
- Les supers performants gagneront peut être plus, mais au détriment des moins performants ;
- Les relations entre collègues vont se détériorer,
- etc…
1 commentaire:
Le Principe de la "Mauvaise Bonne Idée"
On invente une prime pour motiver les salariés et on se rend compte qu'elle nous sera trop coûteuse financièrement.. Du coup on rattrape en augmentant les quotas de production, ça nous fera gagner de l'argent tout en réalisant des économies de salaires, évidemment.
Par contre les inégalités [cités ci-dessus] font leur place aux soleils, la direction n'en à cure puisque tout ce qui l'intéresse c'est son bénéfice.
Heureusement que des personnes sont là pour faire entendre les voix sourdes des salariés à la direction
G.
(Un numéro parmi tant d'autres)
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